Questions à Éric ARDOUIN

Éric Ardouin a été le délégué national de BEST de janvier 2016 à octobre 2017.

Propos recueillis en novembre 2016

Quelle est la finalité du réseau BEST ?

BEST est un lieu d’échange totalement libre entre collègues, portant principalement sur des questions managériales ou d’organisation institutionnelle. Le caractère informel du réseau permet cette liberté et, n’étant justement pas institutionnel, il ne doit sa pérennité qu’à la satisfaction que les participants en retirent. C’est la meilleure preuve que les discussions y sont intéressantes et fructueuses.

Comment abordez-vous ces sujets ?

Pour une large part, les sujets traités sont en rapport avec des évolutions qui nous dépassent. Nous avons beaucoup échangé sur la manière dont nous adaptions nos organisations aux évolutions législatives touchant les collectivités territoriales. À plusieurs reprises, nous avons évoqué le développement du numérique et l’économie de partage, qui commencent à impacter nos organisations et nos relations avec les habitants. Les personnes qui sont autour de la table s’intéressent à ce qui se passe dans leur environnement et s’interrogent sur la meilleure manière d’y répondre.

Que retirez-vous du « benchmark » européen ?

La dimension européenne est une des spécificités du réseau BEST. Elle nous permet de nous décentrer de nos préoccupations franco-françaises et nous donne une vision plus juste de nos propres façons de faire. Y a-t-il vraiment une exception française ? Les problèmes rencontrés sont les mêmes dans les autres pays européens. Il y a certes des différences dans les solutions apportées, mais aucune n’est parfaite et nous sommes tous à la recherche de l’organisation institutionnelle optimale.

Quels sont les projets de BEST ?

Nous retirons toujours beaucoup d’enseignements des interventions de nos collègues européens. Nous sommes donc tentés d’aller plus loin dans cet échange en sortant de nos frontières pour aller observer in situ des expériences nouvelles pour nous. Même si le fonctionnement actuel, qui nous permet à chaque rencontre de (re)découvrir une ville française, n’est pas dénué d’intérêt non plus !