Questions à Laurence Quinaut, déléguée nationale

En tant que DGS de métropoles, nous sommes tous confrontés aux mêmes enjeux, fût-ce à travers le prisme de spécificités locales. Nos rencontres nous font sortir du quotidien dans lequel nous sommes immergés pour prendre de la hauteur, « dézoomer », dégager les problématiques communes sur lesquelles chacun de nous doit travailler.

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Quelle est la finalité du réseau BEST ?

En tant que DGS de métropoles, nous sommes tous confrontés aux mêmes enjeux, fût-ce à travers le prisme de spécificités locales. Nos rencontres nous font sortir du quotidien dans lequel nous sommes immergés pour prendre de la hauteur, « dézoomer », dégager les problématiques communes sur lesquelles chacun de nous doit travailler. Les expériences d’autres collectivités présentées lors de ces rencontres, complétées de travaux de chercheurs, nous y aident beaucoup. C’est important, eu égard à notre rôle de conseil auprès des élus, que de pouvoir leur apporter ces éclairages, sur des tendances affirmées ou émergentes dans l’environnement des collectivités.  

Comment les thèmes des rencontres sont-il choisis ?

Les thèmes sont choisis d’une rencontre à l’autre, sur proposition des participants. De cette manière, les sujets sur lesquels ils sont demandeurs d’échange et d’éclairage ressortent forcément. Depuis quelques années, la transition écologique, la démocratie participative et plus largement l’association des citoyens et la fabrique des politiques publiques ainsi que les relations des métropoles avec les territoires environnants apparaissent régulièrement dans nos échanges, soit directement soit en toile de fond. Cela se comprend aisément car il s’agit d’enjeux structurants, présents de manière transversale dans toutes les politiques publiques.

Envisagez-vous des évolutions dans l’organisation des rencontres ?

Nous souhaitons réactiver la dimension européenne de BEST, mise à mal par les restrictions de déplacement imposées par la crise sanitaire. C’est l’une des richesses de BEST car, même si les spécificités institutionnelles et culturelles de nos voisins européens ne permettent pas toujours de transposer à la France les solutions adoptées dans ces pays, le simple fait de poser différemment les questions nous amène à réfléchir autrement. Nous voulons aussi consacrer plus de temps aux questions managériales. Parce que c’est un volet important de notre métier, mais aussi parce que ce qui est vrai de la société l’est aussi de la collectivité des agents territoriaux, qui en est le reflet. Eux aussi aspirent à plus de participation, et nous devons l’organiser : c’est un enjeu de cohésion et d’efficacité de nos institutions.