BEST est un réseau de pairs qui se retrouvent pour échanger sur leurs projets ou expérimentations. Non seulement la diversité des dynamiques territoriales est éclairante, mais ces échanges sont enrichis par l’apport, toujours très stimulant, de chercheurs ou d’experts, sans oublier les « anciens » DGS qui font profiter les plus jeunes de leur expérience.
Contacter Anne JestinQuelle est la finalité du réseau BEST ?
BEST est un réseau de pairs qui se retrouvent pour échanger sur leurs projets ou expérimentations. Non seulement la diversité des dynamiques territoriales est éclairante, mais ces échanges sont enrichis par l’apport, toujours très stimulant, de chercheurs ou d’experts, sans oublier les « anciens » DGS qui continuent à participer aux rencontres et font profiter les plus jeunes de leur expérience. Le niveau de technicité de ce réseau me paraît hors du commun. En outre, les liens d’amitié qui se tissent au fil des rencontres sont un appui précieux dans la pratique de nos métiers. Nous avons donc beaucoup de chance de pouvoir faire vivre ce réseau avec l’appui de nos collectivités et de France urbaine.
Comment les thèmes des rencontres sont-il choisis ?
C’est un mix de sujets suggérés par les membres du réseau, proposé par notre collègue de la collectivité qui accueille la rencontre ou, souvent, liés à une actualité nationale, telle qu’une évolution réglementaire qui va nous obliger à nous transformer très rapidement. Les sujets techniques ne manquent pas, mais nous tâchons d’accorder autant de temps aux questions managériales, qui sont au cœur de notre métier et dont les enjeux sont énormes. Si nous voulons mener à bien nos projets, nos organisations doivent être attractives et donner envie aux agents de s’investir dans un travail qui a du sens. On retrouve des enjeux similaires dans la participation des habitants, thématique qui va certainement s’inviter de plus en plus dans nos rencontres.
Envisagez-vous des évolutions dans l’organisation des rencontres ?
J’aimerais aller vers une animation et une préparation des rencontres plus partagées, qui permettent à toutes les visions ou sensibilités de nos membres de s’exprimer.
Notre attachement collectif au voyage annuel dans un pays étranger, toujours très enrichissant, ne fait pas de doute. Mais nous devons aussi trouver le moyen de mieux échanger avec nos homologues d’autres pays européens.
Je voudrais également inviter d’autres femmes DGS de grandes villes ou de métropoles à nous rejoindre car nous ne sommes pas suffisamment représentées au sein de BEST aujourd’hui.
Mieux valoriser la qualité de nos travaux par une communication appropriée pourrait nous permettre de renforcer notre réseau dans ces deux directions, européenne et féminine.
Propos recueillis le 22 mars 2024.